Mardi : à mon humble avis, si l'humour noir de Dieudonné ne plaît pas au ministre de l'Intérieur, c'est parce qu'il est dépressif - comme tous les flics d'ailleurs. Or le truc avec les dépressifs, c'est bien connu, c'est qu'ils veulent voir la vie en rose - des cantiques de Charles Trenet, des albums de Tintin & Milou, mais surtout pas d'humour noir ! Si les flics ne craignaient pas tant de perdre leur job, sûr qu'ils seraient les meilleurs clients des dealers !
- La preuve, ce conseiller du ministre Valls, qui a l'air d'être bien "chargé" (les fêtes, sans doute), et de ne même pas se douter que son argument - l'Etat est le garant de la liberté d'expression, ne peut être gobé que par les stagiaires d'une organisation paramilitaire quelconque. Je cite : "La liberté d'expression est protégée (...). Mais les événements de Lyon, lorsque six jeunes juifs ont voulu s'en prendre à l'auteur d'une quenelle, traduisent un risque accru de trouble à l'ordre public. Nous avons basculé du champ de la loi de 1881 sur la liberté d'expression à celui de l'ordre public. (...)" ("Libé", 28-29 déc.)
Ce type (qui a tenu à garder l'anonymat) n'est pas très clair, d'autant plus que dans la capitale des Gaules, la quenelle est matière à confusion.